C'est le printemps, les hirondelles sont de retour de leur
hiver en Afrique, à moins que ce ne soient des martinets
? Pas compliqué de les différencier, alors ne faites
plus l'erreur !
Le Martinet noir parait uniformément sombre (presque noir) en vol. Il a des ailes très longues en forme de lame de faucilles, très caractéristiques.
Il
s'agit d'un oiseau fascinant, qui ne se pose presque
plus une fois qu'il a décolé du nid. À part pour pondre
ses œufs, et nourrir ses petits. Tout le reste, c'est en
vol : manger, dormir, s'accoupler… À tel point
que les pattes ont fortement régressé chez cette
espèce. Donc si c'est posé, ça n'est pas un
martinet !
Les martinets noirs sont spécialistes des courses-poursuites endiablées, durant lesquelles ils poussent un «SRIII» strident facile à reconnaître.
le cri du martinet
La hulotte lui consacre les excellents numéros 78 à 79.
Anciennement appelée «Hirondelle de cheminée», c'est l'une des deux espèces les plus communes d'hirondelles. L'hirondelle rustique se reconnaît à son dessous majoritairement blanc mais sombre à partir de la gorge, et son dessus noir. Sa queue est très fourchue, avec de longs filets (parfois absents). La forme est bien différente de celle du martinet.
L'Hirondelle fabrique elle même son nid - très typique - à la différence du martinet qui niche dans des trous, fissures…
Les excellentes (ça devient une habitude) hulottes 67 et 70 lui sont entre autres consacrées.
Au nid. Noter le croupion blanc de l'individu qui décolle à droite
L'Hirondelle de fenêtre se distingue de l'Hirondelle rustique par du blanc dessous y compris à la gorge, et une tache blanche sur le dessus du croupion.
Elle construit également son nid, qui a un petit trou en guise d'ouverture (comparer avec celui de l'Hirondelle rustique ci-dessus).